Six mois après son dernier match à Caen, la N3 repartait ce dimanche 24 octobre à la conquête d’une qualification en play-off.. Les adversaires de la poule Rhône-Alpes ont quelque peu changé ; Chambéry et Valence (respectivement 3^e et 5^e de l’édition 2009/2010) sont montés en N2, Bourg-en-Bresse et Varces ont disparu du paysage.

La poule 9 est donc composée de Voreppe (demi-finaliste), Seynod et Grenoble (éliminés en phase de poule), Villard-Bonnot (solide équipe junior), Clermont-Ferrand et Orcet (demi et huitième de finaliste en droite provenance de la région Auvergne). L’objectif de la N3 est de se qualifier pour les play-offs et ainsi pouvoir se maintenir en N3, sachant que les équipes classées de 5 à 7 seront rétrogradées en prénational.

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Le premier adversaire, c’est Voreppe, que Lyon n’a pas battu depuis bien longtemps. Lors de la saison précédente, les isérois se sont imposés par deux fois (9-3 en décembre puis 9-4 en mars, avec Ben dans les buts). Cette rencontre se déroule quelques minutes après la surprenante victoire de Seynod sur Grenoble, ce qui démontre que le championnat N3 2010/2011 sera très ouvert.

Le match commence tambour battant et Lyon se crée déjà plusieurs occasions sans les convertir. Les arbitres tiennent la rencontre et pénalisent les deux équipes, mais les jeux de puissance sont stériles. A la 18^e minute, Lyon doit même subir une double infériorité numérique pendant 1 minute 30. Mais la courageuse défense lyonnaise ainsi qu’un Maxime Henry très inspiré dans les buts repoussent les tentatives iséroises. A la 22^e minute, les rôles sont inversés et cette fois, c’est Voreppe qui va évoluer à 2 contre 4. Il ne faut pas longtemps à la première ligne pour trouver l’ouverture. David lance Ben sur la droite qui trouve Fabien plein centre, ce dernier décale astucieusement Loïc, tout seul (c’est plus simple à 4 contre 2) qui trouve le haut du filet (22’02 ; 1-0 Loïc assisté par Fabien et Ben). Plus rien ne sera marqué dans cette première période de très bon niveau, mais pauvre en buts. Au retour de la pause, Lyon se met à la faute mais reste solide en infériorité. C’est malheureusement à 4 contre 4 que les voreppins vont se révéler efficaces. Sur un contre, Rémi Gallouin vient placer astucieusement un revers hors de portée des bottes de Maxime (1-1, 31’43). Le match est très tendu et les différents jeux de puissance ne change rien au score (28^e,33^e,43^e pour Voreppe, 39^e pour Lyon). Le tournant du match intervient à 5 minutes de la fin du match. Sur un duel anodin, la crosse d’un isérois s’élève et heurte le visage de Pascal Sokolowski : les arbitres n’hésitent pas et sanctionnent la crosse haute de deux minutes de pénalité. Mais l’attaquant lyonnais saigne et, sous la pression du capitaine lyonnais, les arbitres accordent 5 minutes de pénalité majeure comme le stipule le règlement. L’occasion est trop belle pour Lyon de s’emparer des 3 points de la victoire. Après la fausse joie du « but » de Jean-Maxime Galantini (le palet n’a pas du tout franchi la ligne, mais tout le monde a levé les bras), arrive la délivrance pour les lyonnais. Plusieurs tentatives échouent, mais le tir contré de Fabien Vigneront arrive dans le périmètre de Laurent Chevrier qui s’arrache pour tromper le portier isérois entre les bottes (2-1, 45’34 Laurent assisté par Fab). David commet une faute et les débats continuent à 3 contre 3. Le pressing en zone offensive est payant et Camille De Meyer (qui a failli devenir papa à la mi-temps) permet à Pascal de récupérer le palet derrière le but et de le glisser entre le poteau et la botte du gardien (3-1, 46’44 Pascal assisté par Camille). Voreppe ne s’avoue pas vaincu pour autant et sur la neuvième pénalité commise par les lyonnais, Thibault Nier trouve la lucarne qu’il a cherchée durant toute la rencontre (3-2, 49’30). Il reste 30 secondes et malgré la sortie du gardien, Voreppe échoue dans sa tentative d’égaliser et Lyon tient sa victoire ! Un très bon résultat qu’il faudra confirmé le 7 novembre à Grenoble face à Orcet.

Pendant ce temps-là, tout va bien pour l’équipe régionale qui est en tête de son groupe avec 4 victoires en … 4 matchs. Les résumés des matchs sont disponibles ici. La N1 vient de battre Seynod à l’extérieur et se replace à la troisième place du classement.

Vous êtes priés de remplir le sondage de présence du mois de novembre disponible ici! Je vous rappelle que c'est obligatoire!

Pour terminer, félicitations à Camille qui vient d’avoir son premier fils ce jeudi 28 octobre. Espérons que Léopold devienne hockeyeur et soit meilleur que son père !

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Benzemoche

Lyon-Bourg, un match aux allures de dernières chances pour les bressans. En ouverture de la saison, Lyon et Bourg s'était quittés dos à dos 5 buts partout. Les deux équipes avait alors suivi un parcours totalement opposé. Bourg avait alors gagné ses deux matchs suivant, pendant que Lyon s'inclinait par deux fois. Bourg enchaînait alors quatre défaites et un nul, et Lyon amorçait un retour spectaculaire avec cinq victoires pour une défaite. Bourg avait même enregistré une défaite 14-1 face à Chambéry au match précédent.

Ce sont quand même des coqs revanchards qui s'attaquent à la meute. Ce sont même les bressans qui ouvrent le score en supériorité numérique sur... une contre-attaque. Les lyonnais avait pourtant bien réussi à porter le palet dans la zone adverse, mais Stéphane Lavatte en contre, arrive à lever le palet au dessus de la botte de Maxime Henry sur son propre rebond (0-1, 3e). Bourg commet beaucoup de fautes et Lyon va profiter également de l'avantage numérique. Même si le premier powerplay est vendangé, les deux suivants vont être converti par... David Agier sur des shoots ultra-puissants dont lui-seul à le secret (1-1, 8e, 2-1, 18e). Sur un joli mouvement lyonnais, Pascal Sokolowski va convertir un rebond "aérien" laissé par le portier de Bourg sur un slap puissant de Loïc Vannet (3-1, 20e). Ce dernier enfonce le clou juste avant la mi-temps sur un 2 contre 1 bien négocié (4-1, 25e).

 

Lyon-Grenoble, un match couperet pour les lyonnais qui devaient absolument gagner pour espérer accrocher l'une des 4 places qualificatives. Lyon se devait également de s'octroyer une revanche après sa déconvenue du match aller (5-8 au mois d'octobre).

Face à une équipe privée de son meilleur élément (Yannick Tota n'est pas là, alors que nous avions basé notre défense sur lui), Lyon entame le match tambour battant! A peine 70 secondes et Lyon ouvre la marque. Ben Lévêque passe derrière le but et remet le palet à Loïc Vannet au premier poteau. Le portier grenoblois à suivit Ben, et ne peut que constater les dégâts (1-0, 2e). Suite à une faute iseroise, Lyon installe son jeu de puissance. Pascal Sokolowski bien placé, rate son slap, mais poursuit son action pour propulser bizarrement le palet au fond des filets (2-0, 6e). Lyon joue bien et étouffe Grenoble dans sa zone. Sur une des rares sorties grenobloises, les yeti's réduisent chanceusement le score tout de même (2-1, 12e). Le match est propre et les minutes passent, et c'est déjà l'heure du « show » Jean-Max! Jean-Maxime Galantini, pour son premier match en N3, est survolté. Sur deux actions individuelles, ce dernier fait décoller la meute. Après avoir fait le tour du but, il troue le gardien entre les bottes (3-1, 18e). Puis, après un raid en solo, il récidive (4-1, 24e). Sur l'action suivante, le Lyon Roller Hockey enfonce le clou. Ben part seul en break face au portier yéti, l'emmène sur le côté gauche et laisse le palet à Loïc qui n'a plus qu'à marquer une nouvelle fois (5-1, 25e).

A la mi-temps, Lyon mène sur le même score qu'au match précédent, mais cette fois-ci, c'est amplement mérité et on sent que les visiteurs auront beaucoup de mal à refaire surface. Pourtant, sur une pénalité concédée juste avant la mi-temps, Grenoble réduit le score d'entrée de jeu (5-2, 26e). La meute gère son avance et le temps défile à l'avantage des locaux. C'est même Lyon qui va marquer grâce à Jean Vassard, bien décalé par Olivier Paque (6-2, 39e). « Il avait intérêt à pas le rater, ce con-là! » Loïc Vannet en parlant de Jean, juste après son but. Il est vrai que Jean avait manqué une action similaire en première période ^^. Sur l'action suivante, Ben, à l'affut, convertit un rebond égaré dans une forêt de jambes (7-2, 40e). En fin de match, Grenoble se met à l'amende. Pascal, une nouvelle fois , va marquer en supériorité numérique (8-2, 49e). Malheureusement, le powerplay suivant ne connait pas le même sort, et Grenoble réduit le score en contre (8-3, 50e). Une nouvelle victoire en 2010, qui permet d'entretenir tous les espoirs pour cette fin de saison.

Prochain match face à Bourg le 7 février à Seynod.

Ben

 

Après une phase aller mitigée (3 victoires, 1 nul, 3 défaites), ponctuée par une 5e place sur 8 (la plus mauvaise en vue de la qualification en quarts), le LRH se devait de repartir de l'avant face à la formation seynodienne, battue 9 à 2 lors du match aller à Lyon.

A Bourg (dans une salle de plus en plus euh... merdique), c'est Seynod qui va d'entrée mettre une grosse pression sur les lyonnais. Plusieurs bons joueurs (déjà rencontrés les saisons passées) sont venus renforcer Seynod et les savoyards jouent beaucoup mieux que lors de la rencontre du mois de décembre, mais sans convertir leurs occasions. Heureusement, la meute est en forme ce matin, en tout cas en ce qui concerne le réalisme, et Loïc Vannet ouvre le score sur une passe de Karl Guerut (5e). On remet ça 5 minutes plus tard, lorsqu'une passe(?) de Karl Guerut glisse lentement entre deux défenseurs adverses avant d'atterrir dans la crosse de... Loïc Vannet qui n'a plus qu'a doubler la mise (2-0, 10e). Sur le même shift, Rudy Rivière (pour son retour dans l'équipe), va venir marquer d'un joli revers en hauteur (3-0, 11e). Changement de ligne, mais même sanction, puisque Camille De Meyer vient à nouveau battre le gardien savoyard, sur une passe de Laurent Chevrier (4-0, 12e). En trois minutes, Lyon s'est détaché et Seynod pose son temps mort pour reconcentrer son portier, fébrile sur les tirs lyonnais. Seynod est convalescent et manque ses occasions en ne convertissant pas une pénalité contre Jean Vassard. Pire encore pour eux, sur un très joli mouvement initié par Rudy Rivière, ce dernier s'échappe sur le coté gauche et remet le palet fort devant le but, et c'est Benjamin Lévêque qui vient conclure en plongeant pour rediriger le palet dans le but (5-0, 20e). Seynod va tout de même réduire le score à deux minutes de la mi-temps sur une erreur de relance (5-1, 23e). Lyon mène à la mi-temps, mais l'ampleur du score ne reflète pas la physionomie du match.

Au retour des vestiaires, la partie devient tendue et les pénalités tombent. Sur une faute lyonnaise, Seynod revient au score (5-2, 35e). Les lyonnais perdent le contrôle du match en peu de temps (5-3, 36e). Pire encore, sur un slap, le palet heurte le masque de Maxime Henry et rentre dans le but (5-4, 39e). Les arbitres, peu surs d'eux, s'interrogent sur la validité de ce nouveau but seynodien et décident de demander confirmation du règlement à … Christophe Smitt (président de la ligue Rhône-Alpes et responsable des arbitres), qui devait probablement être en train de regarder Téléfoot à cette heure-là. Après quelques minutes d'échanges téléphoniques, le but est validé et Lyon va reprendre le jeu à 3 contre 4, car Maxime Henry, le portier lyonnais a écopé d'une pénalité après s'être violemment énervé après ce nouveau but. A 10 minutes de la fin du match, la situation est critique et le match peut basculer à tout moment! Mais Lyon a de la ressource et arrive à tuer la pénalité. A la 43e, Ben récupère un palet dans la zone défensive adverse et trouve Loïc Vannet en plein centre. Ce dernier propulse le palet en lucarne droite alors qu'il a un genou à terre et redonne de l'air à la meute (6-4). Seynod est touché au moral et les lyonnais en profite. Loïc rend la politesse à Ben et le sert dans le slot pour le 7-4 (46e). Sur l'action suivante, Laurent Chevrier ôte tout espoir à nos adversaires (8-4, 46e). Le match se termine par une note d'humour, puisque Ben (c'est moi!), victime d'une charge contre la bande juste avant, propose à l'arbitre d'appeler Christophe Smitt pour lui demander si il y avait faute... Bilan: 10 minutes de pénalités pour méconduite. Je pense que les arbitres Rhône-Alpes ne sont pas préparé à mon humour...

La meute reprend sa marche victorieuse avant de retrouver Grenoble le samedi 23 janvier à Lyon pour un match à 6 points!

Ben

Forts de 3 victoires de rang en N3, nous arrivions la fleur au fusil à Varces pour cueillir une nouvelle victoire. Malheureusement, les lyonnais ont récolté ... une branloute. Une branloute, c’est une défaite à mi-chemin entre une grosse branlée et une bonne déroute. Vous comprendrez que dans ces conditions, il est difficile pour moi de faire un résumé de ce match (je rappelle que je ne commente que les victoires). Néanmoins, en restant court, le match a très mal débuté pour lyon qui encaisse rapidement un but (du pied !). La tête dans le seau, Voreppe en profite pour museler la meute et ajouter deux buts (15e et 24e) au cours d’une première mi-temps bien maîtriser par les isérois (0-3, mi-temps).

Au retour des vestiaires, Franck Emir redonne espoir aux lyonnais (1-3, 27e), mais l'embellie est de courte durée car Voreppe frappe deux fois (28 et 31e, 1-5). Le banc écope même d'une pénalité pour surnombre (32e). Interlude. Arbitre: "Vous étiez sept sur le terrain!". Ben (bibi) en louchant: "On est désolé, on n'avait pas vu!" Bilan: 10 minutes de pénalité pour méconduite. La pénalité est vite convertie par Voreppe (1-6, 33e) et le bateau coule (1-7, 35e, 1-8, 42e). Au sortir de sa pénalité, Ben lance du pied Fab Vigneront, qui trouve Loïc Vannet, seul pour réduire la marque (2-8, 44e). En fin de match, Voreppe convertira une nouvelle pénalité (2-9, 49e), juste avant que Franck Emir ne clôture la marque (3-9, 50e).

Une leçon de hockey donné par les isérois qui recadre la meute en cette fin de match aller. Le bilan de cette mi-saison est mitigé: 3 victoires, 1 nul et 3 défaites pour une 5e place provisoire. Certes ce bilan est bien meilleur que l'année dernière mais il faudra cravacher pour atteindre les 4 premières places lors des matchs retours!

Ben